Gao Bo et Vincent Perez à la Maison Européenne de la Photographie
La maison Européenne de la photographie m’a habitué à des programmations de grande qualité, (Je pense entre autre à Salgado et Bettina Reims) la règle est confirmé. Expositions très éclectiques en ce printemps 2017 ou se côtoient l’humain et l’inhumain. La découverte des sombres univers de Gao Bo est un véritable choc. Après un moment d’hésitation, j’ai choisi de traiter une partie de son travail en mode double exposition, ces superpositions d’images ont pour moi du sens face à l’extrême dureté du sujet abordé (portraits de condamnées chinois avant leur exécution).
A l’étage au dessus c’est la justesse qui prime dans la galerie de portraits saisis par Vincent Perez.
Enfin, j’avoue avoir été moins touché par la collection photo de Bernard Plossu, même s’il y avait quelques très belles photos, peut être qu’après Gao Bo et Vincent Perez l’enchaînement était trop difficile.